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Débat au stand du CNDH : Comment promouvoir la participation citoyenne des jeunes ?

Les débats se poursuivent et ne se ressemblent pas au stand du CNDH à la 23ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL). Le samedi 11 février 2017, le public avait rendez-vous avec une rencontre sur la jeunesse et la participation citoyenne. Un débat auquel ont participé de jeunes acteurs associatifs : Mohamed Yassine Aabbar du Forum des Alternatives Maroc (FMAS), Zakaria Garti du réseau Tizi, Abdelilah Bouriqi, de l’Association Maroc Avenir de Khouribga, ainsi que Fatima Ezzahrae Benoughazi et Mohamed Amzieb, membres du Conseil des jeunes leaders de Tanger et Tétouan.  

Quelles sont les formes de la participation citoyenne des jeunes ? Est-ce que la participation citoyenne se limite à la seule participation politique des jeunes ? Que fait l’Etat pour encourager la participation politique des jeunes ? Des interrogations auxquelles ont tenté de répondre les différents intervenants qui ont été unanimes pour reconnaitre et déplorer l’abstention électorale des jeunes et leur faible participation à la politique. Cependant, cette faible participation politique ne doit pas occulter les différentes formes de participation citoyenne auxquelles s’adonnent les jeunes, particulièrement dans le cadre de la société civile, comme l’a souligné Mohamed Yassine Aabbar. Ajoutant qu’il y a plusieurs manières d’encourager la participation citoyennes des jeunes, principalement à travers l’ouverture de l’espace publique à cette catégorie (cafés des libertés, campagnes de plaidoyers…), mais aussi l’exploitation des réseaux sociaux, qui, avec un parc de 17 millions personnes connectées à internet,  offrent un réel espace de dialogue et d’échange.

La participation des jeunes prend en effet plusieurs formes et l’expérience du Conseil des jeunes leaders de Tanger et de Tétouan en est l’exemple le plus parlant. Des centres qui ont pour mission de renforcer les capacités des jeunes, d’organiser des tables rondes autour de thèmes liées à la jeunesse (chômage, toxicomanie…) et créer des espaces de débats avec les responsables locaux.

Pour sa part, et après avoir rappelé l’importance de la constitutionnalisation de la démocratie participative, Zakaria Garti considère que l’action associative ne doit pas être l’alternative de l’action politique, mais doit compléter tout le travail fait par les partis politiques. ‘Le nombre d’acteurs associatifs qui s’intéressent à la politique ne dépasse pas les 5,4%, ce qui reste très faible’ a-t-il conclu.